La communauté des entrepreneurs et plus largement l’écosystème entrepreneurial comprenant notamment les Business Angels et des acteurs de la création utilisent un vocabulaire souvent seulement intelligible au sein de leur communauté.
Les mots de l’entrepreneuriat sont souvent issus de mots anglais, qui pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, rendent encore plus obscurs leur compréhension. En voici un florilège.
- Big Data
Formulaire, informations géolocalisées, réseaux sociaux, données de l’IoT… Les informations en tous genres représentent aujourd’hui une valeur monétaire et des opportunités pour qui sait les utiliser. Pour tirer profit de ce que l’on appelle aussi mégadonnées, la gestion du Big Data doit être optimisée, en utilisant des outils appropriés.
2. Cluster
Appelé aussi grappe industrielle, ou pôle de compétitivité, un cluster correspond à un ensemble d’entreprises, regroupées sur une même zone géographique et reliées par un secteur d’activité commun.
3. Crowdfunding
De « crowd » – foule – et « funding » – financement. Le crowdfunding est un financement participatif. Cette technique de financement en ligne réduit le nombre d’intermédiaires et permet aux particuliers ou aux entreprises de soutenir directement le projet qui les intéresse.
4. Idéation
L’idéation est une étape du design thinking durant laquelle l’objectif est de générer des idées pour résoudre un problème. L’idéation comprend leur sélection, leur développement et leur réalisation (qui se poursuit dans la phase suivante : le prototypage).
5. Innovation ouverte
L’innovation ouverte (open innovation) se fonde sur la collaboration et le partage des idées et des méthodes avec d’autres acteurs économiques. Elle permet une accélération du changement, la création de nouveaux modes de pensée et favorise la disruption.
6. Lean startup
Le lean startup est une méthode de démarrage et d’accompagnement des entreprises. Grâce à l’expérimentation et à l’itération, le lean startup permet, lors de la création d’une activité, d’un produit ou d’un service, de confronter le business model au marché réel. L’approche met l’accent sur le prototypage rapide, la confrontation au marché, et les retours des utilisateurs.
7. Open data
Donnée numérique brute et ouverte au public, l’open data est laissée libre d’accès et de réutilisation. Générée par des organismes privés ou publics, la donnée ouverte doit respecter 8 caractéristiques : complexe, primaire, opportune, accessible, exploitable, non discriminatoire, non propriétaire et libre de droits (6). L’open data favorise la diffusion des idées et le partage d’innovations.
8. Pépinière d’entreprises
Une pépinière d’entreprises accompagne en parallèle les entreprises (immobilier, équipements, comptabilité, partenaires, etc.) et les entrepreneurs eux-mêmes dans leurs démarches (dossiers, formations et préparation à la suite) en échange d’un léger pourcentage sur leur activité.
9. Signaux faibles
Les signaux faibles sont difficilement perceptibles. Ils doivent faire l’objet d’une veille au sein du Big Data : ils permettent de se préparer au changement, de développer une vision à plus long terme et de repérer les opportunités et les menaces du marché. Il existe plusieurs méthodes pour capter les signaux faibles : effectuer une veille active, se concentrer sur l’expérience utilisateur ou récolter des signaux contextualisés via des outils ad hoc, par exemple.