Directrice générale de MKF Consulting, Madame Marceline KAOZI FATUMA est également présidente de Pluri’Elles, un cercle d’affaires dédié au développement des entreprises portées par les femmes.
Ayant été pendant 5 ans Administrateur et Présidente du Comité d’audit et compliance à Equity-BCDC, Marceline a occupé d’autre hautes fonctions tel que : Administrateur à la FEC et Board Advisor à CONNEXAFRICA. En outre, elle a occupé des postes de Directrice de communication, Directrice Générale et autres dans différents secteurs en l’occurrence la logistique, les télécoms, brasserie etc. Son parcours professionnel d’élite, lui a valu le mérite d’une femme qui porte sa nation, la RDC.
Pluri’Elles
Ayant comme Slogan « Basi Ba Tongi Mboka », Pluri’Elles est l’initiative de Madame Marceline Kaozi Fatuma, qui rassemble les femmes cadres ou entrepreneures corporate engagées auprès des actrices du secteur informel. Soucieuse d’améliorer les conditions de la femme en RDC, Madame Kaozi a créé un cercle d’affaires qui contribue considérablement à l’épanouissement de la femme peu importe son niveau social. En initiant Pluri’Elles, sa vision est de faciliter l’identification des besoins des femmes, ainsi que l’amélioration de leurs capacités. « Je veux booster leurs désirs d’investir localement afin qu’elles soient réellement des femmes qui bâtissent la nation », dit-elle.
Désireuse de construire un cadre permettant au Business Angels qui souhaitent agrandir leurs portefeuilles en investissant dans des business identifiés, Madame Kaozi y met du sien pour le développement de Pluri’Elles. Voir ce cercle d’affaires être une passerelle dans diverses transactions économiques, financières et sociales, tel est le leitmotiv de cette femme aux grandes ambitions.
Pluri’Elles a plusieurs objectifs, à savoir : être garant et apporteur d’affaires dans les institutions financières, sections économiques des ambassades, et autres, aussi, organiser des tables-rondes, des sessions de renforcement des capacités, d’expérience sharing, de motivational speech. En outre, cette organisation désire ardemment mettre en place un incubateur lingalaphone et disponibiliser des équipements qui vont permettre d’améliorer leurs productions. Dans ses objectifs, Pluri’Elles ne fait pas fi de l’enrichissement en permanence de la base de données des femmes entrepreneures tant dans le secteur formel qu’informel.
Ainsi, dans le cadre de ses objectifs, Pluri’Elles propose à ses adhérentes un accompagnement technique et financier, un accès privilégié aux cadres des banques, investisseurs, et business angels, ainsi qu’une prise en charge dans un centre hospitalier partenaire. Par ailleurs, des partages d’expériences, coaching, et mentoring ainsi que de la visibilité de leur business dans l’annuaire Pluri’Elles, dans un environnement empreint de solidarité et d’équité font partie de leurs services.
Étant un cercle d’affaires qui forme et éduque la femme, Pluri’Elles transmet à celle-ci des valeurs sur la solidarité, l’équité, l’intégrité et la redevabilité. Ce sont là les quatre piliers de l’organisation qui doivent accompagner la femme dans son quotidien et doivent être transmis des générations en générations.
Composée de femmes organisées et de bonne foi, l’organisation s’approvisionnement financièrement par le <<Nsinsani>, une forme de cotisation entre membres du groupe inspirée par la religion Kimbanguiste. Elle a aussi d’autres formes de financement telles que : l’adhésion, les partenaires particuliers et institutionnels, la prise de participation dans les entreprises développées ainsi que les revenus générés au travers des produits et services de l’incubateur.
Concernant ses perspectives, Pluri’Elles vise un impact sur le cadrant existentiel de la femme avec des actions à fortes retombées sur l’autonomisation de la femme, l’appropriation et le développement des sciences et technologies par les femmes. Le cercle d’affaires vise également la scolarisation et l’alphabétisation de la femme en lingala et en français ainsi que la protection de l’enfant et de la famille au travers la femme. D’ici peu, l’organisation compte produire le modèle d’incubateur dans toutes les villes de la RDC.
Femme Congolaise
Au sujet de l’égalité homme-femme, Madame Marceline Kaozi Fatuma s’exprime en ces mots : « Il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à la pleine égalité des droits et des chances entre les hommes et les femmes. Le plus grand défi est en matière des droits fondamentaux, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ». Pour la dame de fer, la femme doit travailler dur dans le but de démontrer ce qu’elle vaut et se faire ainsi respecter par la société. Mais celle-ci doit faire des efforts pour bannir certains préjugés qu’elle colle à la femme, chose qui la fragilise et freine son épanouissement.
Forte et ingénieuse Madame Marceline Kaozi consacre la majeure partie de son temps à chercher les voies et moyens de promouvoir la femme Africaine en générale et Congolaise en particulier. Elle veut d’une part faire passer les femmes du secteur informel au secteur formel, et d’autre part améliorer le résultat des activités des femmes par leur mieux-être afin d’augmenter de manière significative, leur contribution au PIB de la RDC. Dans ses ambitions, la femme demeure au cœur de sa vision.
Espérance DIANA