Denise Nyakeru Tshisekedi : Une fervente défenseuse des droits des femmes et de l’éducation de la jeune fille pour changer l’avenir de la RDC

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Née le 09 mars à Bukavu au Sud-Kivu, Denise Nyakeru Tshisekedi est mariée depuis vingt-cinq ans au cinquième Président de la République Démocratique du Congo, SEM Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La Première Dame de la République Démocratique du Congo est l’heureuse mère de Cinq enfants dont un garçon et quatre filles.

Depuis l’accession de son époux à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo, la Première Dame s’investit dans la valorisation de la femme et de la jeune fille congolaise à travers de sa fondation : Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, FDNT en sigle, créée en mai 2019. Dans cette interview accordée au Magazine Ici et Ailleurs, la Première Dame de la République Démocratique du Congo souligne l’importance de former la jeune fille afin de changer son avenir, celle de sa famille et par extension celui pays.

• Quelle est la journée type d’une Première Dame ?

Une Première Dame est tout d’abord une épouse et une mère. Ceci explique un peu déjà à quoi ressemblent mes journées. De manière générale, je débute avec mes obligations d’épouse en m’assurant que mon mari, le Président Felix-Antoine Tshisekedi ne manque de rien ; J’organise ainsi toute la logistique à ce sujet car il est important qu’il ait l’esprit tranquille pour que sa journée se déroule bien. Mes plus jeunes enfants poursuivent leurs études en Europe et je suis en contact permanent avec elles pour suivre leur évolution et intervenir en cas de besoin. Voilà.

• En tant que Première Dame quelles sont les valeurs sociales auxquelles vous tenez et pourquoi ?

J’estime que ce n’est qu’en incarnant les valeurs du travail, de l’éthique, de la patience ainsi que la persévérance que l’on peut espérer avoir des femmes de valeur, des femmes qui occupent des places de choix et participent à la construction d’une nation riche et prospère.

• Que pensez-vous que la présidence a changé en vous ? En positif et/ou en négatif ?

L’accession de mon mari à la magistrature suprême a été quelque peu bouleversante pour moi. Déjà lors de la campagne électorale, j’ai découvert les attentes énormes et légitimes des Congolais vis-à-vis de l’épouse du Chef de l’État et par conséquent le nouveau rôle et les nouvelles responsabilités qui seraient miens. Le changement a été également radical dans notre vie de famille, pour les enfants. Il fallait s’habituer à un nouveau mode de vie avec tout le protocole à respecter, nous imposer donc une nouvelle discipline sur beaucoup de choses. Trois ans après, les choses vont beaucoup mieux.

• Entre vos responsabilités de Première Dame, votre engagement dans plusieurs secteurs de la vie sociale et votre propre vie de mère, laquelle est la plus dure à assumer ?

Aucune. À chaque rôle correspond des obligations et avec beaucoup de discipline, j’arrive à tenir mes obligations. Dès 2019, je me suis fixée des objectifs en tant que Première Dame au travers de ma vision « plus fortes » et je me donne les moyens pour les atteindre. En tant que parents, mon mari et moi sommes tenus à nos devoirs envers nos enfants. Malgré nos agendas très chargés, nous nous occupons très bien d’eux. Dans la vie, tout est question de discipline et avec l’aide de Dieu, l’équilibre de vie est plus facilement trouvé.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le Magazine.

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